Steeve Parriche, le patron de Pink Sushi, à Langon (Gironde), est d’attaque avant le championnat de France. (©Le Républicain)
Steeve Parriche, du restaurant Pink Sushi de Langon (Gironde), a été sélectionné pour représenter le Sud-Ouest au championnat de France de sushi, à Paris.
Le compte à rebours est lancé… La compétition débute le mardi 2 avril.
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Steeve Parriche va donc défendre les couleurs du Sud-Ouest à la grande messe de la restauration japonaise en France : le Japan Food Show, qui se déroule chaque année au Parc des Expositions.
Pour la deuxième année consécutive, il est sélectionné. Il témoigne :
Je suis content d’être parmi les 12 meilleurs maîtres sushi français. En face, il n’y aura que la crème de la crème. Mon objectif est de finir au minimum dans les cinq premiers
Une préparation de champion
Pour finaliser son entraînement, le maître sushi de Langon vient de terminer un stage à Anvers, en Belgique, avec une vice-championne du monde de sushi :
Je dois m’entraîner comme pour une grande compétition sportive. Le jour du concours, tout doit être parfait
Position des couteaux, assaisonnement du riz, découpe du poisson : chaque aspect de la conception du sushi est pris en compte par le jury composé d’anciens champions du monde, de grands chefs mais aussi de meilleurs ouvriers de France. « Depuis un an, j’ai perfectionné ma technique avec différents grands maîtres sushi », indique-t-il.
Langon derrière Steeve Pariche
À Pink Sushi, les clients sont les premiers supporters du maître sushi :
Les Langonnais suivent la compétition avec attention. J’ai des habitués qui sont à fond. Je vais donner le maximum pour ne pas les décevoir
Dans le restaurant, installé au 94 Cours du Mal de-Lattre-de-Tassigny, six personnes travaillent du lundi au dimanche. Une collaboration va aussi débuter avec les Halles du Midi à Bazas et les Magasin U à Langon. Pink Sushi ournira quotidiennement des sushis frais, en libre-service.
La compétition approche mais cela n’empêche pas Steeve de conserver son sang-froid :
Il y a de la tension, bien sûr, mais je suis plus serein que l’année dernière. Je pense qu’il y a vraiment la place pour faire quelque chose