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Idée reçue sur Alençon. Vrai ou faux : « On y est mal soigné »

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L'hôpital divise la population d'Alençon.

L’hôpital divise la population d’Alençon. (©Orne Hebdo)

Critiquer l’offre de soins. Un classique.

« Je n’ai pas envie de me faire opérer à Alençon », entend-on.

« Oui et non, réponse de Normand… »

« Alençon et sa communauté subissent de plein fouet le manque de praticiens généralistes et spécialistes. »

Les Urgences font face

« Les médecins généralistes sont débordés, le peu de spécialistes est débordé, au détriment du suivi patient et de la qualité des soins, c’est certain… Les urgences de l’hôpital font face comme elles le peuvent en récupérant tout type de patient, même en dehors des cas d’urgence. Espérons que la loi incitera les jeunes médecins et spécialistes à venir s’installer dans les régions dites rurales (création de maisons et pôles de santé, etc..) », estime une jeune femme.

Un interlocuteur ajoute :

« C’est comme pour les commerces, il y a l’hôpital, la clinique, des centres de soins, un futur centre médical, etc… Mais les gens préfèrent aller se soigner ailleurs… C’est nul. »

La qualité des soins pas remise en cause

« Si l’offre médicale (pour les médecins libéraux) est effectivement en voie de grande pénurie, la qualité des soins prodigués n’est pas remise en cause. Chapeau bas pour le dévouement et la conscience professionnelle du personnel médical (hôpital et clinique) », confirme un autre.

Un habitant suggère :

« La médecine y est de qualité, il y a une transition démographique des médecins difficile à passer, mais il faut encourager les médecins arrivant à la retraite de poursuivre à temps partiel. »

Sentiment général : plutôt faux.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Vécu à l’hôpital d’Alençon
Lundi 10 juillet 2017 vers 17 h 30 : arrivée aux Urgences de l’hôpital d’Alençon.
Un interne diagnostique aussitôt un érésipèle. Du personnel entame les soins, sous le regard (ou presque) d’un médecin qui consulte des annonces immobilières (locations). Hospitalisation.
Le Dr Marianne L. met sous antibiotiques. Il faut attendre les effets (environ 48 heures).
Mercredi 12 juillet à 9 h. Elle part en repos 48 heures. Un autre médecin, homme au nom oublié, prend le relais, pour deux jours.
Aucune amélioration le mercredi, ni le jeudi 13 juillet. Le fait lui est signalé. Réponse (qu’il a fallu réclamer) : « Il faut attendre les effets » (cela fait plus de 72 heures…).
Vendredi 14 juillet, 9 h. Le Dr Marianne L. est de retour. Elle décrète aussitôt le changement d’antibiotiques.
La situation s’améliore très vite. Mais le pied (et le bas de la jambe) n’est pas beau à voir.
Le Dr Michel K. est appelé. Ainsi que le Dr chirurgien Denis P. Tous deux sont (très) compétents. Ont-ils sauvé de l’amputation ? Peut-être…
Conclusion : six médecins côtoyés. Un qui ne s’est pas senti concerné, quatre bons, un au moins « médiocre » (restons gentils).
Raoul Maynard


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