
Vue de l’arrière du futur centre aquatique Alençéa, avec le nouveau bâtiment, à gauche. (©Cabinet Octant Architecture)
Le centre aquatique Alencéa va s’étirer.
« D’ici l’automne », les travaux d’agrandissement de la piscine vont débuter pour que le complexe aquatique d’Alençon (Orne) compte un bassin supplémentaire à la fin de l’année 2020.
25 m, six lignes d’eau
Un bassin sportif similaire au bassin principal actuel, de 25 mètres et doté de six lignes d’eau. Couvert, il sera construit dans un bâtiment annexe d’une superficie de 1 230 m², comptant également des gradins, et équipé de ses propres vestiaires, douches et zone technique.
Ce nouveau bâtiment sera situé à la place de l’actuel parking et une nouvelle zone de stationnement, d’une centaine de places, sera aménagée de l’autre côté de la rue de Villeneuve. Le projet conçu par le cabinet Octant Architecture, pris en charge par la Communauté urbaine d’Alençon (CUA), est estimé à 5,5 millions d’euros hors taxes.
« La collectivité a fait le choix d’un bâtiment durable », explique les services de la CUA.
En effet, des panneaux solaires placés sur la toiture et une pompe à chaleur dotée d’un système de géothermie permettront « d’atténuer les coûts d’énergie », importants dans un tel complexe.

Le futur parvis d’accueil depuis la rue de Villeneuve. ©Cabinet Octant Architecture (©Octant Architecture)
Remplacer la piscine Pierre Rousseau
« Le nouveau bassin permettra d’augmenter la capacité d’accueil du centre aquatique », mais l’objectif est aussi, à terme, de remplacer la piscine Pierre Rousseau, située près du lycée Marguerite-de-Navarre, route du Mans, et qui ne dispose, elle, que de quatre lignes d’eau.
Une piscine uniquement utilisée par les scolaires et les associations sportives. Le nouveau bassin d’Alençéa leur sera donc prioritairement destiné.
« Néanmoins, pendant certaines périodes, dont les vacances scolaires, le nouvel équipement sera ouvert à tout le monde. »
Après la livraison du nouveau bassin, une deuxième tranche de travaux, « concernant la reprise des malfaçons constatées dès l’ouverture des bassins », est envisagée.
Un pentagliss, dans un second temps
La piscine actuelle pourrait donc être indisponible durant ces nouveaux travaux. Les nageurs seront redirigés vers le futur bassin.
« La CUA pourrait alors en profiter pour réaliser des aménagements complémentaires, tels que la création d’un pentagliss, la rénovation du toboggan, ou encore la réfection de la zone bien-être. »
La piscine Rousseau, elle, devrait rester en service jusqu’à la fin de la livraison de cette seconde tranche de travaux, et a donc encore « quelques années » devant elle.
Ensuite ?
« L’avenir de la piscine Pierre Rousseau sera envisagé ultérieurement même si les services travaillent aujourd’hui sur des scenarii de réutilisation du bâtiment. »
« Ceux-ci seront soumis à une validation politique mais aujourd’hui aucun arbitrage n’a été réalisé », préviennent les services communautaires.