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Mouroux. Une femme dans le génie civil

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Aaniba Chaymaa travaille à Mouroux avec son entreprise.

Aaniba Chaymaa travaille à Mouroux avec son entreprise.

Aaniba Chaymaa est une jolie jeune fille âgée de 24 ans. De longue date, elle s’est destinée à une profession inhabituelle : devenir conductrice de travaux. En stage de fin d’étude au sein de la société Jean-Lefevre, la jeune fille, ingénieur des travaux public, explique son métier passion. « Depuis toute petite, j’étais attirée par l’architecture, le génie civil et les travaux publics. Je suis la seule de la famille à être dans cette branche », souligne-t-elle. Quand Aaniba a exprimé le souhait de ce métier à ses parents, ils ont tout d’abord été surpris. Mais ils étaient heureux de voir leur fille suivre sa destinée : « Ils m’ont souhaité bonne chance ».

« Prise en considération »

Au début de ses études, la jeune fille hésitait également à intégrer une formation dans l’aéronautique. Mais on lui a dit que c’était plutôt un métier d’homme… Alors que le génie civil, pensez donc ! Titulaire d’un bac+ 6, Aaniba a commencé ses études au Maroc, d’où elle est originaire. « La technique m’attirait plus en France, elle est plus diversifiée. Et comme j’aime voyager je suis venue ici et j’ai été très bien accueillie ». Être une femme dans un milieu majoritairement masculin ne lui pose aucun souci. « J’ai été tout de suite acceptée comme les autres ouvriers. Et j’ai beaucoup apprécié d’être tout de suite prise en considération. Je n’ai aucun traitement de faveurs en tant que femme. S’il faut bouger du matériel je le fais sans problème, comme tout le monde ».

Des travaux sur la D934

Des travaux exécutés par la société Lefevre sont effectués le long de la route 934 devraient être achevés au début du mois de mai. Robert Beblo, le chef d’équipe, précise : « Nous séparons actuellement les eaux usées des eaux pluviales, car auparavant le réseau était unique. Commencé le 2 avril, si tout va bien on a un mois de travail ».

De nouveaux collecteurs sont placés au fond des tranchées creusées à l’aide d’une pelle mécanique. L’équipe, composée de 8 à 10 personnes suivant le besoin, est parfois gênée par les anciens branchements: « Tous ne sont pas signalés comme il se doit, et il nous arrive de tomber sur des canalisations avec des protections posées de façon non réglementaires, ou pire non signalées. Nous sommes très prudents mais parfois cela nous ralentit »

La circulation sur le route départementale 934 est de temps à autres impactée par ses travaux, notamment lors de la livraison de matériel ou de manœuvre des engins de chantier. « Dans ce cas nous réglons la circulation le temps de rendre la route aux usagers ». Les travaux sont effectués de la rue Royale à la rue du Bois Guiyot.


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