Aminata Gueye a l’habitude d’être ultra-dominante dans la raquette. La victoire contre Basket Landes passera probablement en grande partie par elle. (©Sport à Caen)
Bis repetita. Comme la saison dernière, le centre de formation de Mondeville s’est qualifié pour les trois grandes échéances auxquelles il pouvait prétendre : le Final 4 espoirs (U20), le Final 4 cadettes (U18) et la Coupe de France cadettes (U18). Pendant trois semaines, les matchs couperets se succéderont pour les joueuses de Dessislava Anguelova. D’abord les finales du championnat de France espoirs (ce week-end), ensuite celles du championnat de France cadettes (4 et 5 mai), enfin la finale de Coupe de France cadettes (le 11 mai à Bercy). Mondeville espère faire mieux que l’année dernière en ramenant non pas un, mais deux voire trois titres de ces échéances successives… Sans toutefois perdre de vue l’essentiel.
La priorité sera toujours l’équipe première et notre capacité à l’alimenter. Le plus important est qu’elle se maintienne. Je suis fière de voir des gamines comme Vaciana (Gomis) participer aux playdowns.
La jeune fille de 16 ans manquera à l’appel de la demi-finale du Final 4 espoirs, cet après-midi (15h15) contre Basket Landes à Bourges. Ce sera également le cas de Louise Bussière et Ewl Guennoc, elles aussi retenues avec l’équipe professionnelle pour affronter le Hainaut Basket à 20h00. Sans elles, la donne n’est plus tout à fait la même dans l’équipe espoirs. « C’est dommage que le Final 4 tombe en même temps que les playdowns, regrette Dessislava Anguelova. On sait très bien qu’il y a toujours des jeunes qui jouent dans les équipes mal-classées. On les prive d’un rendez-vous majeur avec leur catégorie d’âge. Leur absence est forcément préjudiciable pour nous. »
La meneuse Adèle Detchart a passé des caps cette saison. (©Aline Chatel / Sport à Caen)
Mondeville affaibli mais pas battu d’avance
Quand une Vaciana Gomis et une Louise Bussière sont capables, sans forcer, d’approcher les 30 points par match, et qu’Ewl Guennoc n’a pas son pareil pour faire jouer une équipe, on comprend bien le poids de ces absences. Mondeville ne s’en cache pas mais refuse de partir battu d’avance.
On garde des armes offensives et défensives. Notre défense sera très importante. Quand les cinq (filles sur le terrain) sont dans l’agressivité, personne ne résiste dans le dernier quart. On peut gagner mais il n’y a absolument pas de pression.
Emmené par un secteur intérieur extrêmement dominant avec Aminata Gueye, Nahan Niaré, Prescilla Colombo et Camille Hirigoyen, drivé par une Adèle Detchart à la progression très intéressante cette saison, Mondeville a plus d’un atout dans son sac. Néanmoins, compte tenu des absences, l’échéance est abordée avec un certain relâchement.
C’est un bonus. Ce Final 4 n’était absolument pas un objectif au départ compte tenu de la jeunesse de l’équipe. Dans les circonstances actuelles, il va nous servir de tournoi de préparation. Au complet, on pouvait gagner.
Louise Bussière rejoindra-t-elle l’équipe dimanche en cas de qualification pour la finale ? (©Marina Olivier / Sport à Caen)
Un ticket pour la N1 en jeu
Au complet, l’USOM le sera peut-être dimanche en cas de qualification pour la finale. « On verra samedi soir avec Romain (L’Hermitte) si on fera venir les filles après leur retour du Hainaut. Il y a un ticket pour la Nationale 1 en jeu, et avec l’équipe qu’on aura l’année prochaine, on y serait mieux qu’en Nationale 2… » Le vainqueur de ce Final 4 espoirs retrouvera effectivement le tenant du titre Lyon, fin-mai, pour une grande finale qui déterminera l’unique centre de formation pensionnaire de N1 la saison prochaine. La rencontre se déroulera à Mondeville. De quoi donner des idées aux Normandes… Mais avant cela, il faudra d’abord se défaire de Basket Landes, qui a terminé deuxième de sa poule derrière Bourges. En cas de qualification, Mondeville affrontera probablement ces mêmes Tango, favorites du carré final.