Seule la partie gauche de la salle des fêtes est actuellement utilisable. La salle de droite est quant à elle fermée au public depuis deux ans après l’effondrement de son plafond. (Crédit photo : Paul Halbedel)
Il faut remonter à plus de deux ans pour retrouver la trace d’une manifestation s’étant déroulée dans l’ensemble de la salle des fêtes de Lanta. C’était le 26 mars 2017 avec la tenue de la deuxième édition du salon de la bande dessinée.
Quelques jours plus tard, un problème avait été détecté au niveau de la charpente de l’une des deux salles (celle se situant à droite du hall d’entrée). Vieille d’une trentaine d’années, la couverture avait progressivement glissé sur le mur de refend nécessitant des travaux de redressement de la charpente.
La salle avait alors été fermée au public pour permettre l’intervention de l’entreprise en charge de cette remise à niveau. Mais dès le début de ces travaux, les deux faux plafonds suspendus à la couverture s’étaient effondrés…
Un conflit qui dure depuis deux ans
Depuis cet épisode, un conflit oppose les assurances des différentes parties mises en cause. En effet, suite à la déclaration de sinistre faite par la commune à son assurance, un expert était venu sur les lieux.
À l’issue de ses constatations, il avait mis en cause l’entreprise en train d’effectuer les travaux au moment de l’effondrement du plafond mais également les entreprises en charge de la réhabilitation de l’infrastructure en 2012 et enfin l’entreprise ayant réalisé les travaux de couverture il y a 30 ans en raison d’un vice caché.
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Mais l’entreprise ayant réalisé ce chantier initial n’existant plus et son responsable étant décédé de même que l’architecte qui était en charge de la maîtrise d’œuvre, une procédure judiciaire avait dû être lancée à défaut de pouvoir mettre en cause l’ensemble de ces intervenants.
Des travaux lancés d’ici septembre ?
Pour tenter de faire avancer le dossier, la commune a suivi les instructions de l’expert judiciaire en s’attachant les services d’un architecte, d’un bureau d’études, d’un bureau de contrôle et d’un assureur dommage ouvrage afin de présenter un chiffrage complet des travaux à engager.
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Mercredi 3 avril, le maire Marc Mengaud a évoqué l’avancée de ce dossier en conseil municipal et s’est montré plutôt optimiste :
Les devis sont en cours et on espère que l’expert de justice va les valider. Si c’est le cas, on pourrait enfin lancer les travaux et j’espère qu’en fin d’année la salle sera opérationnelle. Il faut compter encore un mois pour les devis, un mois de réflexion… Si on lance les appels à concurrence dans la foulée, les travaux pourraient commencer en septembre. Mais c’est un dossier vraiment compliqué. Il y a une mauvaise volonté de la part des entreprises concernées car personne ne veut être responsable. Du coup, les avocats se renvoient la balle, les experts aussi… Et nous, on est au milieu de tout ça !
Si la commune espère donc pouvoir lancer les travaux d’ici cet automne, la bataille judiciaire entre les différentes parties devrait quant à elle se poursuivre quelques mois encore avant que les responsabilités des différents corps de métier ne soient définitivement établies.