
Précisément, la friterie est située sur La Chapelle-près-Sées
Dans le Nord, on appelle ça une baraque à frites, popularisée par au moins un film de Dany Boon.
Ce genre de friterie, on en rencontre de moins en moins sur le bord des routes.
Ce que confirme un couple d’Eurois se baladant en camping-car.
Couple qui a « la flemme de faire à manger ».
Et qui est donc ravi de faire une halte à la sortie sud de la ville.
Là, Claude Dechipre leur fait griller deux saucisses accompagnées de frites « maison », précise-t-il.
Le tout pour 15 €.
Soixante ans
L’homme est connu dans le secteur : cela fait soixante ans qu’il exerce ce boulot.
Il a commencé dans sa commune, à Saint-Gervais-du-Perron, « près de la salle des fêtes », mais « en 1960 tout a cramé ».
Et il n’y a pas d’assurance pour ce type d’installation.
Claude Dechipre a connu « la frite à Nénette », à Alençon, route de Sées, « là où il y a aujourd’hui la station Total ».
Une friterie qui fonctionnait « nuit et jour ».
La restauration rapide, il l’a proposée à Argentan durant quinze ans, puis à Occagnes, avant de revenir à Sées là où il a brièvement exercé « il y a quarante ans ».
Sans oublier les salons, fêtes, etc.
Et les 24 heures du Mans.
Six mois
La clientèle ? «
Pas seulement le passage, j’ai aussi une clientèle locale ».
Que propose-t-il ?
« Bavette, côte de porc, andouillette, merguez, poulet… ».
De mars à octobre, il est ouvert le midi.
En juillet-août, il sera ouvert le soir « jusqu’à 22 h ».
Et quand la cabane est fermée, il ne va pas loin : il dort dans son camping-car, stationné à côté.
Pourquoi continue-t-il de bosser, à l’âge de 78 ans ?
« Je ne peux pas rester à rien faire. Et puis ça arrondit la retraite ».
Mais « pour raison de santé », Claude Dechipre a mis en vente la friterie et le terrain adossé à la voie ferrée qu’il connaît bien : « ma mère était garde-barrière à Saint-Gervais-du-Perron, mon père travaillait sur la voie ferrée à Vingt-Hanaps ».
Contact : 06 17 43 79 20.