
Le Stade Malherbe Caen est évidemment tombé sur plus fort à Lyon, et Fabien Mercadal reconnaît que son équipe a été en difficulté. (©Aline Chatel / Sport à Caen)
« On n’a pas été dépassés tant que ça mais on a quand même été en difficulté toute la rencontre. » En une phrase, Fabien Mercadal a parfaitement résumé l’impression d’ensemble dégagée par le quart de finale de Coupe de France entre le SM Caen et Lyon, mercredi 27 février 2019. Sans être ridicules – « on était bien en place jusqu’au premier but », relève Prince Oniangué – les Caennais n’ont pas réussi à hausser leur niveau de jeu pour envisager de rivaliser avec un OL très serein.
On a eu quelques actions sur lesquelles on aurait pu ouvrir le score. Cela nous aurait permis de nous mettre dans le match et on se serait donné une chance supplémentaire.
Malherbe aurait pu espérer connaître un peu plus de réussite dans une première mi-temps où Erwin Zelazny, hormis sur la sortie qui a permis à Jason Denayer d’ouvrir la marque (26′), est resté finalement assez tranquille. Les deux tirs d’un Saïf-Eddine Khaoui intéressant dans l’animation ont, pour leur part, subi l’intervention d’Anthony Lopes. Fabien Mercadal :
En étant stériles offensivement, on savait qu’on allait être en difficulté défensivement à un moment donné. C’est ce qui est arrivé.
🎙 @alex_djiku "On a eu le bonheur de revenir avec un but de retard à la pause mais on a eu un scénario compliqué après le but de Casimir." #SMCaen #TeamSMC #OLSMC #CDF pic.twitter.com/nKCrjzrA7T
— Stade Malherbe Caen (@SMCaen) February 27, 2019
Le changement rapide de système, du 5-3-2 initial dans lequel Claudio Beauvue et Yacine Bammou sont restés bien trop discrets, à un 4-3-3 plus classique, n’y a rien changé. « Quand Lyon a doublé le score, on a senti que le match était terminé », reconnaît l’entraîneur caennais. La deuxième période, dominée sans forcer par Lyon, a parfois semblé longue. Le but de Casimir Ninga après un coup-franc de Fayçal Fajr sur la barre n’y a rien changé. Surtout que, dans les minutes qui ont suivi, Alexander Djiku a écopé d’un carton rouge.
On perd un joueur important. En plus, il se blesse sur l’action.
Le Stade Malherbe Caen recevra Paris, samedi 2 mars 2019 (17h00) sans une la pièce maîtresse de son dispositif défensif. Heureusement, il restera la satisfaction Jonathan Gradit. Cela risque d’être beaucoup trop peu face à l’ogre parisien. Mais à chaque jour suffit sa peine…