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Les nombreux projets du nouveau directeur du Zénith de Rouen Didier Thibault

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Didier Thibault a croisé la route de nombreuses stars avant de pouvoir les accueillir au Zénith de Rouen, salle dont il vient de prendre la direction.

Didier Thibault a croisé la route de nombreuses stars avant de pouvoir les accueillir au Zénith de Rouen (Seine-Maritime), salle dont il vient de prendre la direction. (©Thierry Chion)

Le Zénith de Rouen (Seine-Maritime) vient d’accueillir son nouveau directeur en la personne de Didier Thibault. Originaire d’Argentan (Orne) cet homme a beaucoup œuvré dans le monde musical et affiche de nombreux objectifs.

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« J’ai horreur de stagner »

On peut dire qu’il connaît la chanson. Didier Thibault, le nouveau directeur du Zénith de Rouen navigue dans le milieu musical depuis les années 80. Production de spectacles, tournées, régie… il a plusieurs cordes à son arc. Sa nouvelle fonction lui en apporte une supplémentaire. 

On m’a dit : « On cherche un directeur au Zénith de Rouen. Qu’est-ce que tu en dis ? » Je n’avais pas encore dirigé de salle. C’est un nouveau challenge pour moi. Ça impliquait plein de choses, notamment le fait de quitter Paris. Mais j’ai horreur de stagner, indique Didier Thibault.

L’objectif du nouveau directeur et de faire monter le Zénith dans le classement des Zéniths de France. « Il est déjà très bien positionné car nous sommes dans le top 5. Il y a ainsi un double challenge : assurer la position que nous avons et gravir des places. »

La volonté du nouveau patron de la salle rouennaise n’est pas d’entrer en concurrence avec les autres structures existant sur le territoire. « J’ai encore envie de travailler avec les autres. On peut faire la passerelle avec Le Havre ou Caen. J’ai aussi envie de faire une création avec l’opéra de Rouen. Nous allons évoluer dans les règles, la bienveillance. De nombreuses missions sont possibles, pourquoi pas de l’insertion ? Nous allons redynamiser l’intérieur aussi, le hall, nous allons aussi développer le club entreprises. C’est important de créer un lien avec les entreprises locales. Mon équipe est solide et entreprenante, à nous de prendre des risques. »

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« J’ai forgé ma culture musicale seul »

Initialement, Didier Thibault se dirigeait vers les finances et avait fait les études en ce sens.

J’ai forgé ma culture musicale, seul, quand j’étais adolescent. À un moment donné l’appel de la passion a été plus fort. Au gré des entretiens dans les banques je me suis dit que je ne voulais pas faire ça. Je suis quelqu’un de passionné. J’étais très rock. Il suffisait d’être là au bon endroit et au bon moment. Un tourneur cherchait quelqu’un pour monter une tournée. C’est comme ça que j’ai débuté dans ce milieu. 

Ainsi Didier Thibault organise sa première tournée avec le Super diamono de Dakar. Première destination : le Japon, avant une grande tournée de festivals.

À cette époque, Didier Thibault vit ses premières aventures rouennaises car il monte d’autres tournées, notamment celles des Dogs. « Ce qui m’a plu chez eux c’est leur état d’esprit, leur façon de vivre la musique. Ils étaient rock. Je venais les chercher en mini bus. »

L’actuel directeur du Zénith de Rouen a beaucoup évolué dans la monde des musiques du monde aussi. « C’était un mouvement important à l’époque, il y avait un truc fabuleux qui se développait et cela a apporté quelque chose d’énorme dans le paysage musical. »

Jusqu’au monde de la variété

Il collabore avec de nombreux groupes ou artistes prestigieux : Nina Simone, Albert King, The Inmates, Dr Feelgood, ou encore Willy Deville ou les Blues brothers.

« J’ai travaillé 11 ans avec Willy Deville. Nous sommes allés dans tous les pays d’Europe. Il avait la caution de tous les grands groupes que nous avons croisés comme Bon Jovi, Van Morrison… Concernant le Blues brothers band, j’ai eu la chance d’avoir une des premières formations arrivées en France, avec le backing band du studio Stax.» Passionné par la Nouvelle Orléans et sa musique, Didier Thibault monte le New Orleans tour en Europe. 

J’ai appris à relativiser, à comprendre les musiciens. En regardant sur une scène on sent ce que les gars vont avoir comme besoin. C’est du ressenti. Je suis en phase avec eux. 

En 2001, Didier Thibault franchit le pas et s’intéresse au monde de la variété. « Des productions cherchent des gens, ils entendent parler de toi et on t’appelle. On m’a proposé Garou. Moi qui était très rock et très blues, je me suis posé des questions avec de dire oui. Il a cartonné sur cette tournée. Quand tu rentres dans une salle de 6 à 7000 personnes et que tu vois que l’artiste les rend heureux, parfois jusqu’aux larmes. Tu dis simplement chapeau l’artiste. » Garou était le premier artiste variété dont Didier Thibault s’occupait comme régisseur général. Les répétitions et le montage du show s’étaient déroulés au Zénith de Rouen. « C’était mon premier Zénith. Je connaissais surtout les clubs à l’époque, comme l’Exo 7. »

Il est ensuite présent aux côtés de Matthieu Chédid, Vanessa Paradis, Jean-Louis Aubert, Patrick Bruel, Alain Bashung ou lors de la tournée des stades de Mylène Farmer. « J’ai fait 25 à 30 ans de concerts, mais j’ai encore l’énergie qu’il faut pour apprendre à faire autre chose. »

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