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Près de Châteaubriant, ivre, le père de famille s'en prend au voisin qui protégeait son fils

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Cet habitant d'Erbray (Loire-Atlantique) a reconnu avoir commis, entre autres, des dégradations sur le portail de son voisin.

Cet habitant d’Erbray (Loire-Atlantique) a reconnu avoir commis, entre autres, des dégradations sur le portail de son voisin. (©Illustration/cc search)

Un père de famille d’Erbray (Loire-Atlantique) a été condamné mercredi à six mois de prison avec sursis et à une mise à l’épreuve de deux ans, pour les « menaces de mort » qu’il avait proférées l’été dernier envers un voisin chez qui s’était réfugié son fils de 11 ans… alors que lui-même était totalement ivre.

60 appels téléphoniques malveillants passés

L’homme de 48 ans, a également été reconnu coupable pour ses soixante « appels téléphoniques malveillants » passés en l’espace d’un week-end et ses « dégradations » sur le portail de son voisin. Une conduite en état d’ivresse au volant de son monospace Opel Zafira lui a aussi été imputée, et des « outrages » aux gendarmes.

Il aura désormais obligation, dans le cadre de sa mise à l’épreuve, de suivre des soins et de rechercher activement du travail. Son permis de conduire a par ailleurs été suspendu pour six mois par le tribunal correctionnel de Nantes.

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Son fils « perturbé » depuis

L’homme était en effet si alcoolisé le jour des faits que son fils avait « pris peur » et qu’il était « parti se réfugier » chez la victime, a raconté à l’audience le juge.

Le voisin avait alors discrètement appelé la mère de l’enfant, dont le prévenu était séparé, pour qu’elle vienne le récupérer… Le prévenu, qui aurait dû normalement avoir sa garde, s’était donc « emporté. »

Le voisin a déclaré, pour sa part :

Ce que j’ai fait, je ne le regrette pas… Si c’était à refaire, je le referai : il s’agissait de protéger un petit garçon de 11 ans. »

Il touchera 800 € de dommages et intérêts pour son préjudice moral et 700 € pour ses frais de justice. Le prévenu s’était en effet présenté à trois reprises à son domicile lors de ce fameux week-end.

« Sa femme et ses enfants ont été perturbés par ces faits extrêmement désagréables et oppressants », a complété à l’audience son avocate.

Le père de famille, qui n’avait que deux condamnations anciennes au casier judiciaire, était jugé dans le cadre d’une Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), la procédure dite de « plaider-coupable ».

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GF (PressPepper)


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