
Les joutes ont été un moment fort de ce week-end.
Régis Billon, président du Comité des Fêtes et de l’organisation de la Fête des Gueux, ne pouvait pas rêver mieux en terme de météo le week-end dernier. Tee-shirt, short, robe d’été étaient de sortie. Pour les visiteurs. Pour les artistes, c’était une autre histoire. armure de 30 à 40 kilos sur le dos, les spectateurs éprouvaient même de la pitié. « Ca va vous supportez la chaleur ? » entendait-on ici et là, aux abords du cercle formé pour les combats de béhourd.












En effet, dès les premières joutes le soleil de plomb cognait, et les spectateurs cherchaient l’ombre dans le Parc Guillaume le Conquérant. Pas un centimètre carré d’ombre n’était laissé libre. Les litres de crème solaire descendaient aussi vites que les litres d’eau (et de bière). Mais cela n’empêchait pas les spectateurs de supporter les Français face aux Anglais.
Des joutes endiablées
Cette ambiance bonne enfant reprenait l’après-midi, quand, dès 14 h, les guerriers grimpaient sur leurs chevaux. L’affrontement s’est d’abord fait sur des jeux d’adresse, avant la fameuse opposition à « la lance brisée ». Et en présence d’un cascadeur de la série « Game of Thrones ». Pendant ce temps, Rolimax le Saltimbanque faisait le show suspendu sur son fil en équilibre à plusieurs mètres de haut.
A l’aveugle, sur un mini-vélo, en dansant Rolimax n’a peur de rien. Entre ces animations, les spectateurs pouvaient déambuler au travers du marché de Verneuil sur la place de la Madeleine (samedi matin), puis du marché plus « typique » dans les rues recouvertes de paille. Un marché typique médiéval qui faisait la plus grande joie des enfants qui pouvaient en resortir avec une épée, un bouclier, un heaume …

Un vrai succès populaire. (©Valentin Mauduit)
Cette année sur le rond-point de la victoire, les visiteurs pouvaient découvrir ces grands drapés rouge et jaune qui plaçaient vraiment la Fête, une façon de dire : « c’est ici que ça se passe. »