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Coupe du monde féminine : face à la Norvège, la France doit confirmer sa lancée

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L’équipe de France féminine à l’entraînement au stade Charles Ehrmann à Nice, le 10 juin 2019. (©AFP/Archives/VALERY HACHE)

La ferveur ne demande qu’à être entretenue : ce mercredi 12 juin 2019, l’équipe de France féminine peut faire un grand pas vers les 8e de finale de « son » Mondial-2019, voire se qualifier, contre la Norvège, privée du Ballon d’Or Ada Hegerberg. Le match se joue à 21h à Nice (Alpes-Maritimes).

Lire aussi : Mondial 2019 : la France écrase la Corée du Sud en match d’ouverture

Comme à Paris, le choc contre la Norvège sera à nouveau « à guichets fermés », les 6000 derniers billets niçois s’étant vendus comme des petits pains.

Et ce malgré une programmation en plein milieu de semaine, signe que l’engouement autour des Bleues, qui ont attiré vendredi près de 11 millions de téléspectateurs, ne demande qu’à se poursuivre. « Je trouve que c’est bien ! Même si certains se réveillent tardivement, l’idée c’est de se réveiller », a apprécié la sélectionneuse Corinne Diacre.

35 000 places

La barre des 45 261 spectateurs, atteinte au Parc des Princes lors de la victoire contre la Corée du Sud (4-0) en match d’ouverture, ne pourra être dépassée mercredi. La faute à une capacité moindre, autour des 35 000 places, dans l’enceinte niçoise.

Mais après la démonstration de force des Etats-Unis, grandissime favoris de l’épreuve, avec son carton historique lundi contre la Thaïlande (13-0), les coéquipières d’Amandine Henry seront toujours largement soutenues pour confirmer leur belle entrée en matière contre la Norvège. Surtout qu’un France-USA pourrait se profiler en quarts de finale.

Wendie Renard sur sa lancée ?

Mais cette possible affiche choc est encore loin. En jeu ce mercredi, la première place du groupe A, convoitée également par les Scandinaves – qui ont débuté leur compétition par une victoire contre le Nigeria (3-0) – et une potentielle qualification en 8es de finale.

Un succès combiné à un nul dans l’autre match du groupe, Nigeria-Corée du Sud, propulserait déjà les Françaises pour le deuxième tour. Une victoire seule les en approcherait.

Mais avec quel onze de départ ? Wendie Renard et Eugénie Le Sommer, auteures de trois des quatre buts, n’ont pas pu s’entraîner de manière optimale ces derniers jours en raison d’une gêne musculaire.

« Ménagées »

« Les joueuses ont été ménagées, tout simplement », a assuré Corinne Diacre, laissant entendre que ses deux cadres pourront jouer sans problème.

« Le onze de départ contre la Corée m’a donné satisfaction, donc, logiquement, on devrait repartir sur le même onze », a-t-elle même annoncé.

Pilier de la défense française, Renard (1,87 m) reste surtout une arme de destruction massive sur coups de pied arrêtés, à l’image de son impressionnant doublé de la tête contre la Corée du Sud.

Pour y faire face, les Norvégiennes ont dû faire appel à un membre du staff… mesurant près de deux mètres durant la préparation du match !

Une mission vouée à l’échec ? « On fait du mieux possible, parce que c’est compliqué ! Au-delà d’être grande, il faut savoir aussi qu’elle a un très bon timing », a confié lundi sa coéquipière Julie Debever, qui la marque souvent dans les oppositions à l’entraînement.

La sélectionneuse de la France, Corinne Diacre, lors d'un entraînement avec l'équipe (c), au stade Charles Ehrmann à Nice, le 10 juin 2019.

La sélectionneuse de la France, Corinne Diacre, lors d’un entraînement avec l’équipe (c), au stade Charles Ehrmann à Nice, le 10 juin 2019. (©AFP/Archives/VALERY HACHE)

La Norvège sans son Ballon d’Or

En face, la Norvège, sacrée championne du monde en 1995, sera privée de sa star Ada Hegerberg.

Premier Ballon d’Or féminin de l’histoire, Hegerberg (23 ans) s’est mise en retrait de l’équipe nationale après le fiasco de l’Euro-2017 et une élimination dès le premier tour.

Son absence, un avantage de poids pour les Bleues ? « C’est vrai que c’est une très grande joueuse. J’ai la chance de m’entraîner avec elle au quotidien. C’est un plus pour nous, on ne va se plaindre », a déclaré la latérale française Amel Majri, coéquipière de Hegerberg à Lyon.

L'attaquante norvégienne de Lyon, Ada Hegerberg, trophée de la Ligue des champions en main, après la victoire sur Barcelone en finale, à Budapest, le 18 mai 2019.

L’attaquante norvégienne de Lyon, Ada Hegerberg, trophée de la Ligue des champions en main, après la victoire sur Barcelone en finale, à Budapest, le 18 mai 2019. (©AFP/Archives/Attila KISBENEDEK)

Sérieux

Même sans sa « serial buteuse », la Norvège, arrivée première de son groupe de qualification devant les Pays-Bas, pourtant champions d’Europe en titre, reste une équipe qui a beaucoup d’atouts. A l’image de Caroline Graham Hansen, le danger N.1 à surveiller de l’avis unanime des joueuses françaises.

« C’est une joueuse qui va assez vite, (…) assez adroite devant le but », prévient Majri, qui l’a déjà affrontée en Ligue des champions. « Il faut faire attention à ne pas être trop obnubilée par elle et délaisser les autres joueuses ».

« C’est un deuxième match de poule, où il faudra montrer autant de sérieux que ce que l’on a fait contre la Corée, a renchéri Corinne Diacre. Maintenant, si on mène 3-0 à la mi-temps, cela m’ira très bien ». Le scénario rêvé des supporters français.

Source : © 2019 AFP 


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