
Un hommage sera rendu le 21 juin aux victimes. Photo d’archives ©Le Réveil de Neufchâtel
C’est un triste anniversaire que les familles des victimes de la grotte de Clairefeuille à Montérolier (Seine-Maritime) s’apprêtent à célébrer. Il y a 24 ans, leurs enfants, leurs proches ont trouvé la mort dans la mystérieuse grotte.
En dépit du 24e anniversaire, les familles des victimes n’ont toujours pas d’explications sur le drame qui s’est déroulé le 21 juin 1995.
Rappel des faits
Dans le bois de Clairefeuille, la grotte est connue de tous, surtout des enfants et des adolescents. Ils aiment venir y jouer.
Le 21 juin 1995, Nicolas Havé, Thomas Havé et Pierre Lampérier, âgés de 13 et 14 ans s’enfoncent dans les anciennes galeries construites par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
Ne les voyant pas revenir, le père de Thomas et Nicolas, Jean-Jacques Havé, décide d’aller les chercher. Mais, il ne revient pas, lui non plus.
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À leur tour quatre pompiers, Fabrice Pigny, Laurent Pannier, Bruno Poullain et Jean-Yves Soulard mais aussi un sauveteur bénévole, Gérard Duvivier, périssent dans la grotte en essayant de les sauver.
Les neuf corps sont retrouvés le jeudi 22 juin 1995 à 7 h. Les recherches avaient été interrompues pendant une partie de la nuit.
L’enquête conclut une intoxication au monoxyde de carbone émanant du feu allumé par les ados. Une thèse que les familles ont réfuté. Selon ces dernières, la grotte recèlerait un gaz toxique provenant de vieilles munitions. Elles n’ont jamais été entendues.