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Top 14. Face au Stade Français, le Stade Toulousain joue un Classico qui pourrait devenir historique

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Sofiane Guitoune et Pita Ahki défieront le Stade Français dimanche 3 mars 2019.

Sofiane Guitoune et Pita Ahki défieront le Stade Français dimanche 3 mars 2019. (©Manuel Blondeau/Icon Sport)

Le Stade Toulousain est de retour au premier plan du rugby hexagonal, le Stade Français l’est aussi au classement. Conséquence, le Classico est donc de retour en Top14. Ces affrontements entre les deux Stade, popularisés dans les années 2000 sous la présidence de l’ancien patron parisien, Max Guazzini, retrouvent une seconde jeunesse. Il est vrai, Paris ne reçoit plus Toulouse au Stade de France. Mais dans l’écrin de Jean-Bouin, Capitale et Capitole vont s’affronter dans un match qui aura déjà le parfum des phases finales, dimanche 3 mars 2019.

Jean-Bouin, terre idéale ?

Un choc explosif alors que les Rouge et Noir entendent bien poursuivre leur folle série. S’ils ne perdent pas à Paris, les Toulousains seraient alors sur une série de 12 matchs sans défaite en championnat… soit un record historique. En effet, aucun club de Top 14 n’est parvenu à enchaîner autant de rencontres sans perdre. Le précédent record ? 11 matchs sans défaite. Il est détenu par… le Stade Toulousain, qui a réussi cette prouesse à deux reprises depuis le début du Top 14 (2008-2009 et 2011-2012), et La Rochelle (en 2016-2017).

Lire aussi : Top 14. Le Stade Toulousain pourrait rentrer dans l’histoire avec un record d’invincibilité

Gagner au Stade Français ferait donc franchir un nouveau palier aux joueurs d’Ugo Mola, dans une saison où le blason du club le plus titré du championnat a déjà été redoré. Jean-Bouin serait-il la terre idéale pour entrer dans l’histoire ? A domicile, les Parisiens ont déjà concédé trois défaites, contre le Racing 92, La Rochelle et Lyon, soit trois des quatre « gros » clubs qu’ils ont reçu. Du top 6, seul Bordeaux-Bègles (5e) est tombé. Les autres victoires parisiennes ? C’était face à des équipes de deuxième partie de tableau : Toulon, Montpellier, Grenoble et Perpignan.

Le coup des Parisiens à La Rochelle

Pourtant, après une nouvelle défaite à domicile face au LOU, Paris s’est relevé et a réalisé un véritable coup de maître en s’imposant sur la pelouse de La Rochelle (14-27), samedi 23 février 2019. Une performance qui n’est pas passée inaperçue dans les rangs toulousains : « Avoir gagné à La Rochelle, ce n’est pas rien » assure Pierre Pagès, demi de mêlée du Stade. Dans le même temps, Toulouse s’imposait contre Montpellier (27-14), confortant sa place de leader.

Aucun international libéré 

Mais pour conserver son trône dimanche après-midi, Toulouse devra composer sans le 3e ligne néo-zélandais Jérôme Kaino et le pilier Charlie Faumuina. Malgré quelques frayeurs, Sébastien Bézy et Pita Ahki seront bien titulaires avec le Stade. Mais surtout, il manquera encore six cadres de la maison rouge et noire, retenus avec l’équipe de France pour préparer le déplacement en Irlande, samedi 9 mars 2019 : Dorian Aldegheri, Antoine Dupont, Romain Ntamack, Maxime Médard, Yoann Huget et Thomas Ramos. Frustrant pour l’entraîneur toulousain car, dans le même temps, certains internationaux ont été libérés pour jouer avec le club ce week-end.

Lire aussi : Top 14. Ugo Mola : « Comme le Stade Toulousain est premier du championnat, on s’en fout un petit peu… »

« On commence à tirer sur la corde avec certains »

Conséquence, certains joueurs commencent à afficher bon nombre de minutes de jeu à leur compteur. Ugo Mola a même concédé « commencer à tirer sur la corde avec certains. » En tête, deux noms : Sofiane Guitoune et Cheslin Kolbe. Le trois-quart centre français est tout simplement le joueur le plus utilisé depuis le début de la saison (16 matches, 16 titularisations). Il faut dire que ses performances parlent pour lui. Tout comme celles de son compatriote sud-africain qui est baladé d’aile en arrière ces dernières semaines, sans jamais souffler. Sébastien Bézy, Rynhardt Elstadt ou encore Isoefa Tekori, Zack Holmes et François Cros font office de poutres du XV stadiste. Attention à ce qu’elles ne fissurent pas pour s’écrouler au pied d’un record historique. 


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