
Herman Moussaki, auteur d’une rentrée tonitruante en début de deuxième mi-temps, a marqué le seul but caennais. (©Aline Chatel / Sport à Caen)
Et si c’était ça, l’enseignement principal du premier match amical de Caen cette saison ? Le Stade Malherbe proposait une défense à cinq contre Laval, sur le terrain de Bonchamp. La configuration n’a pas évolué d’une mi-temps sur l’autre, avec d’ailleurs le même trio axial pendant près de 75 minutes.
Jonathan Gradit, Younn Zahary et Djibril Diaw étaient, à vrai dire, les seuls défenseurs centraux disponibles. Anthony Gonçalves a remplacé Diaw en deuxième mi-temps.

L’attaque était composée de Brice Tutu et Malik Tchokounté en première mi-temps. (©Aline Chatel / Sport à Caen)
Dans le 5-3-2 choisi par Rui Almeida, Caen a réalisé une prestation sérieuse et, sans grande surprise, assez plate. Il a fallu attendre la deuxième mi-temps pour voir le match s’emballer quelque peu. Dans le premier acte, les deux gardiens n’avaient eu qu’un arrêt à se mettre sous la dent. Côté caennais, Malik Tchokounté avait tenté sa chance dans un angle fermé (19′). Manifestement, Caen s’attachait surtout à bien défendre. Sa volonté de jouer court butait sur un mouvement insuffisant.

Jessy Pi était capitaine en deuxième mi-temps. (©Aline Chatel / Sport à Caen)
Les huit changements entrepris à la mi-temps ont insufflé un nouveau dynamisme chez les Normands. Herman Moussaki l’a très vite matérialisé, avec une tête hors cadre, un duel perdu face au portier lavallois et un but opportuniste sur une mauvaise sortie aérienne de ce dernier (0-1, 53′). Dommage que la puissance de l’avant-centre, qui a formé une bonne paire avec Evens Joseph, n’ait pas été autant vue par la suite.

Durel Avounou était aligné au milieu en deuxième mi-temps. (©Aline Chatel / Sport à Caen)
Le Stade Lavallois a repris du poil de la bête devant les 850 spectateurs présents sous un franc soleil. Les Mayennais ont fini par égaliser après une touche malencontreusement sifflée en leur faveur et une chute de Zahary côté droit. Lancé en profondeur, Camara n’a laissé aucune chance à Thomas Callens.