
Maël Thomas est venu de lui-même à l’ASPTT Caen suite à son arrivée à Caen pour ses études. (©Aline Chatel / Sport à Caen)
Titulaire à 14 reprises cette saison, Maël Thomas s’est installé comme un élément incontournable de l’ASPTT Caen. Le défenseur central était la bonne surprise du mercato estival 2018. Nouvellement étudiant à Caen, il a lui-même sollicité le pensionnaire de National 3, qui l’a accueilli à bras ouverts…
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Sport à Caen : Maël, on peut vous imaginer quelque peu rassurés par la prestation livrée contre le Stade Malherbe, mais inquiets de concéder une défaite de plus…
Maël Thomas : Rassurés, oui, c’est vrai, mais c’est dur parce qu’on venait là avec des ambitions. Cela fait un moment qu’on n’a pas gagné. Après avoir mené au score, on pensait être bien partis. On s’est fait rejoindre. Le deuxième but est cruel. Ce qui est frustrant, c’est qu’on a la balle du 2-2 à la fin.
Il y a quand même eu une réaction suite à votre élimination en Coupe de Normandie.
Oui, il y a eu un réaction, mais heureusement ! Ce qu’on a fait en Coupe de Normandie est inadmissible. On se devait de montrer un autre visage, surtout dans ce derby.
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Vous êtes à neuf matchs sans victoire en N3 et quatre défaites de suite. Un vrai passage à vide ?
Clairement. On ne veut pas s’avouer vaincus mais il va être temps de gagner très vite, dès le prochain match contre Saint-Lô. On va tout faire pour gagner.
Qu’est-ce qui vous fait défaut après un début de championnat correct ?
C’est un manque d’efficacité global dans les deux surfaces. Défensivement, on prend presque deux buts par match au minimum. Offensivement, on n’arrive pas non plus à être 100 % efficaces.
« La continuité en N3 »
Sur un plan personnel, ton arrivée à l’ASPTT Caen cette saison s’était faite de manière assez particulière. C’est toi qui avais contacté le club…
J’étais sur Saint-Brieuc depuis trois ans. Après l’obtention de ma licence, je voulais poursuivre mes études en Master. J’ai choisi Caen, ce qui m’a conduit à regarder quels étaient les clubs du coin. À Saint-Brieuc, quelqu’un connaissait Anaïs (Bounouar, salariée de l’ASPTT Caen, ndlr). J’ai donc contacté les PTT. Au départ, on est arrivé à deux avec Quentin Arnaud, qui est parti depuis. Je ne regrette pas mon choix.
C’est le niveau de jeu qui te séduisait ?
Oui, tout à fait. L’année dernière, j’alternais entre la R1 et le banc en N2. Aller dans un club de N3, c’était la continuité. Je suis très content d’enchaîner les matchs ici. C’est cette régularité que je recherchais en venant. Il fallait que j’appréhende le niveau.
Tu es passé par le centre de formation de Guingamp…
Oui, j’y suis resté de mes 13 ans aux 19 Nationaux. Je ne rentrais pas forcément dans les plans du coach de la CFA 2. Je suis alors parti à Saint-Brieuc, qui était en CFA 2 à l’époque.