
Un gilet jaune a été condamné, jeudi 7 mars 2019, à 8 mois de prison ferme. (©Archives G.K. / actu Toulouse)
Les faits se sont déroulés le samedi 26 janvier 2019, lors de l’acte XI des gilets jaunes au centre-ville de Toulouse. Après un début de manifestation calme, les débordements débutent vers 16 heures, au niveau de la place Arnaud Bernard.
Des débordements auxquels a participé Ludovic. Cet homme de 32 ans, originaire de Carcassonne (Aude), était jugé par le tribunal correctionnel de Toulouse, jeudi 7 mars 2019, pour de multiples actes de violences et de dégradations commis ce jour-là… en l’espace de 40 minutes.
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Il enchaîne les dégradations et les violences
D’après La Dépêche, qui relate les faits, l’homme a d’abord récupéré les batteries d’un panneau publicitaire situé place Arnaud-Bernard, qui serviront un peu plus tard de projectiles lancés en direction des policiers. Le trentenaire commet alors de multiples dégradations.
Il détruit un arrêt de de bus avec un bélier de fortune, met le feu à un scooter Indigo Weel devant l’agence Air France et saccage la devanture d’une agence bancaire, où il dérobe un téléphone filaire. Un téléphone qu’il enverra ensuite sur un membre de la Brigade anti-criminalité, avant d’être arrêté boulevard Carnot, aux alentours de 17 heures.
« J’ai suivi le mouvement de foule »
À la barre, Ludovic explique : « J’ai suivi le mouvement d foule. Je n’arrive pas à trouver les mots pour expliquer mes gestes ce samedi-là. » La procureure de la République requiert trois ans de prison ferme à son encontre. Une sentence inimaginable pour l’avocat de la défense, qui décrit « un gilet misérable, en grande souffrance. »
Après délibéré, le casseur a finalement été condamné à 18 mois de prison, dont 10 avec sursis, et plus de 4 000€ de dommages et intérêts.