
Sébastien Liberge, à droite, en compagnie de son entraîneur, François Corbillon, constituent un duo gagnant pour le football-club de la Varenne (photo d’archives). (©Le Réveil)
Comment devient-on président d’un club de football ?
Au début, j’accompagnais ma fille licenciée à l’US Saint-Saëns. Je suis devenu dirigeant, trésorier puis en juin 2014, l’ancien président a décidé de se retirer et j’ai pris la tête de ce club qui a fusionné avec le FC Bellencombre. Ce n’était pas forcément mon souhait mais cela s’est fait ainsi
Moins de cinq ans après cette fusion, combien de licenciés comptez-vous ?
Nous en avons 254 répartis en 12 équipes. Nous sommes satisfaits d’avoir des équipes des U7 aux U18, une dernière catégorie que nous avons créé cette saison. Nous disposons également d’équipes seniors matin, vétérans et seniors après-midi.
« Je suis assez exigeant »
Comment expliquez-vous cette réussite, notamment en termes de licenciés après seulement quatre années d’existence ?
Nous sommes un jeune club qui se structure petit à petit. Il y a aussi ce côté fédérateur avec nos valeurs et les personnes qui encadrent les équipes. Chacune a ses référents, ses moyens. J’ai autour de moi un staff de dirigeants fidèles qui me suit, qui fait progresser le club par leur engagement et leurs initiatives. Je les en remercie. Cela facilite l’engouement pour un club qui progresse. Il faut aussi saluer les parents qui accompagnent les équipes. On dispose d’une aide précieuse pour les organisations extra-sportives. On en a besoin pour les finances du club, pour le faire avancer, évoluer et rendre pérenne cette structure.
La fidélité semble être une vraie valeur dans votre club ?
Je suis assez exigeant et je sollicite souvent mes équipes. Néanmoins, le projet global semble plaire et fédérer. Cela ne serait pas possible sans une équipe qui m’épaule.