
Le groupement féminin de développement agricole et rural du Petit-Caux et pays de Bray est une association de femmes. Toute l’année, de nombreuses sorties sont proposées. La prochaine a lieu à Osmoy-Saint-Valery le 1 mai. (©Le Réveil de Neufchâtel)
Initialement, le groupement féminin de développement agricole et rural (GFDAR) s’adressait uniquement aux agricultrices et actrices du milieu agricole. Aujourd’hui, il s’adresse à toutes les femmes qui vivent dans les territoires ruraux. L’objectif est aussi d’accueillir plus de jeunes femmes dans le réseau.
Outre les formations, la structure propose des activités de loisirs, comme des randonnées afin de faire découvrir aux participants les métiers de l’agriculture. L’idée est de vaincre les préjugés.
Rencontre avec la vice-présidente de la structure qui rayonne du pays de Caux au pays de Bray, Françoise Fihue, agricultrice à la retraite à Osmoy-Saint-Valery (Seine-Maritime).
Que propose le groupement féminin de développement agricole et rural (GFDAR) du pays de Caux – pays de Bray ?
Les adhérentes se retrouvent environ une fois par mois pour des réunions, formations, activités…
Qu’est-ce que cela vous apporte ?
Il y a un côté convivial. On étend notre réseau amical.
Combien de personnes adhèrent à ce GFDAR ?
Nous sommes une vingtaine. On a des difficultés à attirer les jeunes.
Quels sont vos objectifs ?
On souhaite accueillir de nouvelles adhérentes, surtout des agricultrices car c’est le fondement du GDFA. Elles sont de moins en moins nombreuses. C’est pour cela que nous sommes ouvertes à toutes les catégories professionnelles.
Vous organisez des sorties. À qui s’adressent-elles ?
C’est ouvert aux femmes, mais quand des hommes viennent, on les accepte. C’est le cas le 1er mai à Osmoy-Saint-Valery, avec une randonnée. En juin, on va visiter un jardin sur le thème de la permaculture.
Des formations également ?
Effectivement. Elles sont spécifiques à l’agriculture. En juin, il y aura une réunion sur le thème de l’hypnose thérapeutique pour savoir ce que cela peut soigner. Autrefois (années 70), il y en avait plus : formation à la comptabilité agricole, TVA, élevage des veaux, relations humaines… Il y a aussi eu des rencontres sur la santé, la dépression etc.
Combien de groupements féminins de développement agricole et rural existent-ils en Seine-Maritime ?
Il en existe six, soutenus par la Chambre d’agriculture. Avant, il s’agissait de GFDA, groupement féminin de développement agricole. Mais il y a de moins en moins de femmes dans l’agriculture. On a donc décidé d’élargir aux femmes qui vivent en milieu rural.
Renseignements au 06 17 68 57 85.