
Le motard aurait été percuté mortellement par un homme de 77 ans qui s’est rendu au commissariat de Chelles. Il a avoué les faits. Photo d’illustration (©APF)
Deux jours après la mort du motard sur la R34 à Villevaudé, un homme a avoué les faits. Il s’est rendu au commissariat de Chelles, lundi 29 avril 2019 soit deux jours après l’accident mortel. Le conducteur avait perdu son permis de conduire en 1991 pour conduire en état d’ébriété. Sa garde à vue a été prolongée jusqu’à mercredi 1er mai à 10 h. Puis, il a été déféré. Il sera reconvoqué ultérieurement.
Pour l’heure, malgré ses aveux, il est toujours présumé innocent.
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Le déroulement de l’accident
Cet homme est âgé de 77 ans. Durant sa garde à vue, il a reconnu qu’il était bien au volant au moment de l’accident. Selon lui, samedi 27 avril 2019, il circulait sur la RD34. Très brusquement, il aurait décidé de faire demi-tour. Selon lui, il aurait mis le clignotant. Un élément que démentent les témoins. Un motard s’apprêtait alors à le dépasser. « Il dit qu’il ne l’a pas vu », explique une source proche du dossier. Sans doute surpris, le motard n’a pas réussi à éviter la voiture.
Âgée de 30 ans, la victime est décédée. Il s’agissait d’un employé du refuge de Villevaudé. Il venait de quitter son travail pour rejoindre des amis.
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Publiée par Fondation Assistance Aux Animaux sur Lundi 29 avril 2019
Après le choc, les autres automobilistes se sont arrêtés et ont prêté secours au motard. L’homme de 77 ans est sorti également de son véhicule. Mais quelques instants plus tard, il s’est volatilisé à pied et a laissé sa voiture.
Il n’avait plus le permis depuis 28 ans
C’est grâce à ce véhicule abandonné sur la chaussée que les policiers du commissariat de Chelles ont pu débuter leur enquête. Ils ont vite cherché à identifier le propriétaire de la voiture. Ils ont alors découvert qu’elle appartenait à un membre de la communauté des gens du voyage. Ils ont donc visité plusieurs camps situés à proximité du lieu de l’accident.
Finalement, sentant sans doute que l’étau se resserrait, le conducteur de la voiture a préféré se rendre de lui-même au commissariat de Chelles. Des tests d’alcoolémie ont été effectués mais ils ont peut-être été réalisés trop tardivement. Les résultats ne sont pas encore connus.
Les policiers ont surtout découvert que le conducteur avait perdu son permis de conduire en 1991 pour conduire en état d’ébriété.