
Le mobilier de la boucherie a été conservé… pour accueillir les œuvres d’art (©La Rep 77)
Une vitrine de boucher, dans laquelle trônent des céramiques rappelant l’anatomie, une main en tissus, tendue de fils rouges, des photos de corps, un « homme chou » et des courts-métrages diffusés dans la chambre froide, c’était une partie de l’exposition consacrée au corps qui était donc organisée dans cette ancienne boucherie. A l’invitation d’Isabelle Chapelon Cosnard, une dizaine d’artistes ont pu donner leurs visions du corps pendant deux week-end d’avril. Un lieu d’exposition qui n’a rien d’éphémère, loin de là mais qui répond à un vœu de sa propriétaire.
Un challenge

La Glacière (©La Rep 77)
Elle-même artiste dans l’âme, Isabelle ne pouvait pas concevoir de laisser le bâtiment à l’abandon ni le transformer en habitation. « Tout reste authentique, cela aurait été dommage de tout transformer, précise-t-elle. Cela forme un écrin sur lequel les artistes mettent leurs œuvres en valeur ».
L’idée a fait mouche, la première exposition en décembre dernier a bénéficié d’un succès inattendu, celle qui vient de se dérouler également. Quant à la prochaine, elle devrait avoir lieu en septembre, même si les week-ends prévus ne sont pas encore totalement définis. « La thématique, elle, est déjà choisie, ce sera « les cabanes » annonce Isabelle. Cela peut paraître long entre chaque exposition, mais nous devons tenir compte des délais de créations des œuvres. C’est le challenge, chaque pièce est créée pour l’occasion et cela plaît beaucoup aux artistes que nous invitons ».
Des artistes qui sont des connaissances d’Isabelle ou qui eux-même en connaissent d’autres qui auraient leur place à La Glacière. La qualité elle est au rendez-vous ne serait-ce par exemple pour les courts-métrages, un des deux présentés a été sélectionné au festival d’Annecy et le second a obtenu le 1er prix du concours étudiant d’Arte.
Renseignements
La Glacière, 4 rue de l’église. Facebook : « laglaciere77930 », instagram : « laglaciere77 »