
Tous deux originaires de l’Essonne, les deux agresseurs présumés d’une prostituée à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) ont été écroués ce mercredi. (©Adobestock)
Deux hommes de 26 et 27 ans ont été mis en examen mercredi 22 mai au palais de justice de Versailles (Yvelines).
Ils sont soupçonnés de proxénétisme et de vol avec arme au préjudice d’une prostituée.
Frappée et gazée par deux individus cagoulés
Les faits remontent au 27 février dernier. Sur les coups de 3h30, une patrouille de police est envoyée à l’adresse indiquée rue Victor-Hugo par une jeune femme de 20 ans. L’appartement en question, loué via Airbnb, lui servait de chambre de passes.
La victime raconte avoir été frappée et aspergée de gaz lacrymogène par deux hommes cagoulés et porteurs d’armes de poing, afin de lui dérober dans son sac plus de 1 500 euros en liquide.
Ils lui ont également dérobé les clés de sa Twingo de location, un véhicule de location abandonné le jour même à Franconville (Val d’Oise).
L’escort girl, qui pense tout d’abord à un client revenu pour la voler, soupçonne une autre prostituée de s’être empressée de révéler l’existence de ce beau pécule à son proxénète, qui aurait potentiellement monté le coup avec un ami.
Cette dernière, après avoir reçu la photo d’une liasse de billets que voulait utiliser la jeune victime pour financer une coûteuse opération de chirurgie esthétique, avait curieusement pris de ses nouvelles pour savoir si elle se trouvait à son appartement le soir de l’agression.
Soupçons de proxénétisme
Des écoutes téléphoniques, ainsi que les traces ADN retrouvées dans l’appartement ont été d’une aide précieuse aux enquêteurs de la Sûreté départementale des Yvelines pour incriminer les auteurs présumés.
Les deux suspects ont été arrêtés mardi matin, puis écroués dans l’attente de leur procès. Arrêtée, la prostituée accusée d’être leur complice a été placée sous contrôle judiciaire.
Déjà dans le collimateur du commissariat de Cornbeil-Essonnes (91) pour des faits de proxénétisme, le principal suspect, âgé de 26 ans, s’apprêtait justement à faire travailler une troisième jeune femme au moment de son interpellation.